jeudi 22 octobre 2009

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J'enlève le masque.
Ce qui apparaît est tragique, pire, pathétique.

"Qui s’astreint à tenir un journal sollicite immanquablement le râleur, le geignard, le plaintif, qui est aussi le plus prolixe des êtres multiples qui le composent, jamais à cours de doléances et de récriminations. Autant de lignes noircies sans effort. Il le laisse donc s’épancher avec une complaisance que l’on serait en droit de juger sévèrement s’il ne trouvait surtout là le moyen de se débarrasser de lui en espérant bien le contenir dans ces pages."
Eric Chevillard, L'autofictif.