vendredi 9 octobre 2009

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Je me suis endormie des larmes sous les paupières. Au réveil elles étaient toujours là.
J'ai pensé toute la nuit qu'il ne me fallait plus rien attendre. Cette rupture c'est moi qui l'ai provoquée parce que justement je n'en pouvais plus d'attendre, je dois donc assumer mon désarroi, et cesser d'élucubrer sur "le lent trépas de mon Amour" (comme un ami me l'a joliment dit).
C'est tellement puéril de croire que vous pouviez me lire ici. Je ne vous écrirai plus, ni ici, ni ailleurs; mais je vous lirai toujours puisque j'ai droit à ce bonheur-là.
Vos cartes postales choisies avec Amour sont devenues mes marque-page, autant dire que vous êtes là dans ces lieux qui me passionneront toujours : les livres.
Je ne parlerai donc plus de nous dans cette "toile". L'araignée nous a engloutis.