Concerto pour piano et orchestre n°1 de Beethoven.
Il faut le voir caresser les touches de son piano, puis les pénétrer; se pencher sur elles, prêt à les embrasser. Se redresser, tendu, impérial et s'envoler dans une interprétation magistrale qui vous fait décoller, planer au-dessus des étoiles.
Ne pas fermer les yeux mais suivre les siens, baissés puis s'ouvrant tout ronds prêts à bondir, suivre sa bouche entrouverte, dans un sourire d'extase.
Ô musique, ô pianiste, je vous aime.
Jouissance, frissons, palpitations.
Je pousse un cri.
J'ai fait l'amour avec un pianiste (27 ans;-)).
Grand moment de bonheur. Merci l'Orchestre de Paris. Merci Christoph Eschenbach. Merci Arte. Merci ma solitude.
Merci Lang Lang.