Un ami à qui je demandais comment faire court pour mon Journal m'a répondu :
"pour faire court vous embêtez pas notez notez et puis hop hop éliminez éliminez jusqu'à faire du simple et clair du suffisant !
sinon pour du plus lourd la méthode de Gombrowicz est excellente ! (cf dans son journal )"
Je teste pour cette journée... pas terminée.
5 h. Mon voisin se lève, il m'avait prévenu qu'il partait tôt pour trois jours (pour garder son courrier).
7 h. J'ouvre un oeil, le referme. Je mets mon loup pour ne pas voir le jour.
8 h 45. Je me lève. Ptit déj. jus d'orange, thé noir, deux toasts beurre/confiture. Radio Classique.
9 h 15. J'écoute Nancy Huston sur France Inter pour son livre Infrarouge (me donne envie de le lire).
10 h. J'écoute les NCC.
11 h. Ptit café, je regarde mes mails. J'écris dans mon Journal. Je parcours les blogs.
13 h. Déjeuner frugal.
15 h. Dentiste : tout se présente bien, suis rassurée.
17 h. Lecture. Je tombe de sommeil.
17 h 45. Je fais une sieste flash.
18 h. Je vais sur la terrasse, ciel bleu, soleil, vent glacial. Je regarde la rivière, la mer est basse.
19 h. J'écoute Billie en prenant un encas : rillettes de thon sur tartine, petit verre de Graves.
19 h 15. J'écris tout çà, je pense à celui qui m'a dit d'éliminer. S'il lisait çà, il rirait? Peut-être pas!
Je fais une recherche sur le Journal de Gombrowicz. Je tombe sur Cosmos.
19 h 30. Je me lève, vais mettre le deuxième CD de Billie à fond les baffles, mon voisin n'est pas là, et je danse un slow alone.
Spleen.
Ma vie est mortelle, je fais couler un bain.
Et si j'arrêtais d'écrire?
Je ne sais pas si c'est "du lourd" çà mais suis sûre que c'est pas léger...
L'incroyable légèreté de l'être...
Tiens je lis que Gombrowicz a influencé Kundera.
Une chose est sûre, n'est pas Witold Gombrowicz qui veut!
Ce dont je suis sûre, je vais lire Gombrowicz, bientôt.
