mardi 15 décembre 2009
Simone de Beauvoir
Parler d'elle pour moi c'est comme entrer dans un lieu sacré, ce serait comme un sacrilège, comme de regarder un biopic de sa vie interprété par Anna Mouglalis. C'est grâce à Simone de Beauvoir que j'ai commencé à aimer la littérature, avec ses Mémoires d'une jeune fille rangée. Aujourd'hui je la lis encore, je la relis parfois. Ses Cahiers de jeunesse (1926-1930) édités en 2008 m'ont transportée. Là, je viens de recevoir son essai, La vieillesse; il est fort probable qu'il me sera plus difficile d'ingurgiter les 600 pages de ce livre publié en 1970. Sujet toujours aussi tabou en 2010!
"Les vieillards sont-ils des hommes? A voir la manière dont notre société les traite, il est permis d'en douter. Quand j'ai dit que j'y consacrerais un livre, on s'est le plus souvent exclamé : "Quelle idée! C'est triste! C'est morbide!""
J'ai dévoré ses Cahiers de jeunesse, j'ai mis du temps à lire Le deuxième sexe, La force de l'âge, je risque de ne pas sortir indemne de La vieillesse... mais je sors toujours enrichie de ces lectures. Entre-temps j'emprunterai à la bibliothèque quelque littérature légère! Faut que j'y arrive moi à la vieillesse, la tête haute, la démarche altière et le cerveau intact. Pour cela je sais ce qu'il me faut : de l'amour. Je vais peut-être relire en même temps, Chéri de Colette et Sexus de Henry Miller (rires) si je ne veux pas trop déprimer!
Libellés :
Colette,
Henry Miller,
Littérature,
Simone de Beauvoir