La rivière de l'Odet coule devant mes fenêtres
Bénodet ne sait pas celle-là qu'il préfère
La mer aux mille écueils ou sa tendre rivière
L'Odet plus douce encore que ne sonne son nom
Mais le temps passe il faudra bien que tu t'en ailles
Laissant Quimper et le Comté de Cornouaille
Vers de Guillaume Apollinaire, écrits en août 1917 après un séjour du poète à Bénodet
Je viens de recevoir un mail d'un jeune ami-lecteur qui m'a émue.
Peut-être vais-je attendre encore quelques jours? quelques semaines? pour baisser le rideau.
La trêve des confiseurs approche et je vais sans doute avoir besoin de me réfugier un peu plus ici (ou là) pour occulter cette période qui, chaque année, me fait si peur.