Je viens de revoir
Une vie, un destin et je ne retiens de cette femme que sa beauté.
J'oublie les images d'aujourd'hui, de la femme vieillissante, celle qui a accouché d'un fils et qui eut préféré que "ce fut d'un chien", celle qui reproche à la France d'être devenue la première patrie des musulmans, ces "tueurs de moutons", celle qui a soutenu le parti d'extrême droite. Toutes ces idées qui me répugnent.
La beauté est éphémère et d'un poids si lourd à porter que la vie ne peut que devenir insoutenable, et laide, quoi que l'on fasse. Je plains les beautés, fatales.
Mais qu'elle
était belle.