mardi 1 décembre 2009

Philip Roth 2.

J'ai terminé Un homme. En lisant la 4ème de couverture je m'étais dit que çà allait être douloureux de le lire : la vieillesse, la mort ces "expériences qui nous sont communes et nous terrifient tous". Mais non, je n'ai rien lu de terrifiant, mais un roman puissant, d'une lucidité qui n'a rien à envier à la mienne sur notre devenir.
Je n'ai rien pu souligner dans ce livre emprunté à la bibliothèque!
Il me reste en mémoire que malgré son âge, malgré ses maux, malgré ses angoisses, le désir est toujours là. Et qu'importe de ne plus pouvoir assouvir ce désir, l'essentiel n'est-il pas qu'il existe?
Je voulais lire Exit, le fantôme dont je parle ici mais Un homme le précède et j'ai bien fait de commencer par celui-ci.

Je suis impatiente, le mot est faible, de retrouver Jean-Philippe Toussaint, j'ai aussi La dévoration de Richard Millet sous le coude. L'hiver s'annonce exquis.
...
...
Cà y est, les chariots sont interdits. Trop de pluies ces derniers jours, les fairways sont boueux. Quelques courageux (fous? en manque de leur drogue) - comme moi cette après-midi, solitaire, sac sur l'épaule, sous le crachin - continuent de taper dans la balle. Mon genou et ma hanche s'en souviennent encore à cette heure. C'est un défi au temps (pluvieux) et au temps (qui passe).