"Cette exposition Deadline au nom à tendance morbide rassemble douze artistes pour une centaine d’œuvres. Chaque artiste est décédé dans les vingt dernières années, d’une mort qu’il savait proche (maladie, sida, vieillesse…)."
Dans le reportage que j'ai vu à la télévision on voyait Hans Hartung sur un fauteuil roulant tenant un pinceau au long manche pour atteindre la toile; il avait quelques assistants pour l'aider dans son travail.
Il m'a semblé en voyant ce reportage que cette fin de l'artiste était complaisante et embellie. Personne n'est dans la tête de l'artiste pour prétendre savoir ce qu'il pense à ce moment-là.
Je me souviens de ton retour à l'atelier après ta énième hospitalisation et ton acharnement pour tenter de maîtriser tes pinceaux et brosses. Tu abordais la toile vierge avec un léger sourire puis tu te révoltais de ne plus pouvoir peindre comme avant. J'étais déchirée. Ta dernière toile représente la tempête qu'il y avait dans ton cerveau dévoré... C'est mon Nicolas de Staël à moi. Celui-ci n'a pas achevé son Concert et toi tu as signé d'une main tremblante (on dirait des lettres faites à l'encre sur un papier buvard) cette Tempête, bien qu'inachevée. Je l'aime beaucoup.
J'aime bien la critique des Inrocks, sans concession, sur cette exposition.
Dans le reportage que j'ai vu à la télévision on voyait Hans Hartung sur un fauteuil roulant tenant un pinceau au long manche pour atteindre la toile; il avait quelques assistants pour l'aider dans son travail.
Il m'a semblé en voyant ce reportage que cette fin de l'artiste était complaisante et embellie. Personne n'est dans la tête de l'artiste pour prétendre savoir ce qu'il pense à ce moment-là.
Je me souviens de ton retour à l'atelier après ta énième hospitalisation et ton acharnement pour tenter de maîtriser tes pinceaux et brosses. Tu abordais la toile vierge avec un léger sourire puis tu te révoltais de ne plus pouvoir peindre comme avant. J'étais déchirée. Ta dernière toile représente la tempête qu'il y avait dans ton cerveau dévoré... C'est mon Nicolas de Staël à moi. Celui-ci n'a pas achevé son Concert et toi tu as signé d'une main tremblante (on dirait des lettres faites à l'encre sur un papier buvard) cette Tempête, bien qu'inachevée. Je l'aime beaucoup.
J'aime bien la critique des Inrocks, sans concession, sur cette exposition.