mercredi 18 novembre 2009
Un an déjà...
... que je ne suis plus parfumée au Chanel feu de bois! Une amie en m'embrassant un jour m'avait dit : tu sens bon, tu sens le feu de bois. Eh oui, ma cheminée ne tirait pas toujours bien, surtout quand le ciel était bas, gris, brumeux et la fumée qui s'en dégageait s'imprégnait dans mes vêtements et sans doute mes cheveux, comme la bouse de vache qui collait à mes pneus de voiture.
C'est étonnant comme ces années de vie à la campagne me semblent loin.
Le soleil qui s'infiltrait à travers les fenêtres de ma maison pour réchauffer la pièce sombre et les murs en pierres donnait à cet endroit la lumière d'un Vermeer. C'était très beau.
Le retour à la ville s'est fait comme une évidence, et fut une renaissance.
Aujourd'hui, dans mon appartement, semi-loft - euh! faut pas exagérer mais ce sont ces deux mots qui ont attiré mon attention quand j'ai découvert l'annonce -, le soleil envahit mon séjour aux murs blancs où sont accrochés quelques peintures contemporaines. Je retrouve un peu l'atmosphère de ton atelier, sans l'odeur de la térébenthine (que j'aimais cette odeur).
Ici la lumière est éblouissante, à la campagne elle était tamisée.
Vivre le présent pleinement, ne pas vivre dans le souvenir.
"Rien n'empêche le bonheur comme le souvenir du bonheur"
André Gide, L'immoraliste.