"... sorti depuis quelques semaines déjà du rythme quasi quotidien de la tenue de ce blog, j’en éprouve à la fois un certain soulagement pour moi-même et un écoeurement notable pour les autres blogs, autant que pour facebook et twitter. Tous les contenus qu'ils brassent, quand on n’est pas « dans le flux », finissent par ressembler (justement ou injustement) à du bavardage, à une sorte de rumeur qui fatigue. Et cette fatigue, elle, rappelle que le silence aussi permet de travailler. C’est en tout cas l’expérience avec laquelle j’ai envie de renouer en ce moment."
Je relève ceci dans un blog que je viens seulement de découvrir et qui vient de s'arrêter. Encore un me dis-je. Ce dernier a tenu plus d'un an : juin 2008 à septembre 2009. Tel autre, un an... Deux blogs de grande qualité. Je comprends leur lassitude d'autant plus prégnante quand les commentaires sont ouverts et que le blogueur s'oblige à y répondre. C'est un travail à temps complet et, évidemment, une perte de temps considérable si, on a d'autres occupations autrement plus importantes, comme l'écriture ou tout autre art, ce qui est le cas de ces deux blogueurs.
Je me suis souvent demandé comment certains blogueurs pouvaient faire pour assurer un vrai job et la tenue d'un blog. Je parle ici de ceux qui écrivent vraiment leurs "billets" sans faire appel à un "nègre" ou à du copier/coller.
Je n'ai pas la prétention de tenir un blog mais plutôt un succédané de Journal et je crois pouvoir dire que je ne tiendrai sûrement pas longtemps. C'est une sorte de défi que je m'étais lancé. Il fallait que je trouve une issue pour ne pas sombrer.
Et puis, je n'ai aucune activité professionnelle ou artistique, seulement de longues journées à occuper. Je ne perds pas trop de temps à écrire ici, juste le temps d'un petit plaisir... pour le moment.