dimanche 1 novembre 2009

La Grande Librairie

Pas facile de contrer Laure Adler (Les femmes qui aiment sont dangereuses, après Les femmes qui lisent sont dangereuses, va-t-elle nous sortir Les femmes qui ne se masturbent pas sont dangereuses - j'exagère car elle est parfois divine mais là, elle m'a exaspérée), Jean-Marc Parisis (Les Aimants - livre d'Amour magnifique, ou comment parler d'Amour sans parler de sexe) l'a fait avec grâce et assurance; enfin un homme qui fait la différence entre le désir et l'amour.
- Vous ne parlez pas d'amour, vous ne faites pas de différence entre sexe et amour.
- Mais pas du tout, les femmes peuvent tomber amoureuse sans avoir besoin de l'homme (sic).
La masturbation serait donc de l'amour... de soi. Je préfère que ce soit Woody Allen qui le dise, sans se prendre au sérieux.

Sujet du jour : l'amour! Eh oui, on n'en sort pas;-)

Pascal Bruckner également sur le plateau (l'air épuisé de celui qui n'en peut plus de parler de son livre) pour Le paradoxe amoureux (ou comment l'amour qui attache peut-il s'accommoder de la liberté qui sépare?) et David Foenkinos pour La délicatesse (ou comment parler d'amour avec humour, l'amour suédois, entre Bergman et Ikéa!). Bon, je schématise un max.

"Vivre sans temps mort" et "jouir sans entrave".

Je vais me dépêcher de m'ennuyer avec délice. Est-ce "dangereux" une femme qui rêvasse?