J’aurai dû rester plus mystérieuse, ne pas me dévoiler mais c’est plus fort que moi, ce besoin de me dire, comme pour donner envie… de crever l’écran. Je crains avoir déclenché l'effet inverse.
Mais c’est bien pour moi que j’écris, alors, qu’importe ? Je vais poursuivre, encore un peu. Je m’étais fixé un objectif : 500 billets ou une année. Je vais peut-être miraculeusement faire coïncider les deux, j’en suis au 472ème et le premier fut écrit le 28 août 2009 !
J'ai un fidèle lecteur qui, à chaque billet, m’envoie trois mots, une phrase. Encourageant.
Je me dis qu’il faut faire un sacré effort pour m’écrire puisque je n’ai pas ouvert les commentaires.
C’est tellement plus simple de commenter un billet, cela ne demande aucun effort, juste un peu d’humour; c’est presque exigé de répondre avec humour, de ne pas s’investir personnellement.
S’investir personnellement dans un commentaire, quelle blague ou plutôt, quelle folie. Je suis folle !
Il fait un temps délicieux. Ce fut une journée formidable : qu’ai-je fait ? RIEN. Un rien exquis. J’avais pourtant programmé : ménage, courses. RIEN, je n’ai rien fait.
Allez, zou ! Crevons cet écran.
Je découvre à l’instant ce billet d’un blogueur (que je lis régulièrement) et ces quelques réflexions sur le « blog et l’expression du moi », assez justes.
(A lire en écoutant la musique, colonne de droite : Don Giovanni, ouverture).
C’est donc qu’il serait grand temps que j’arrête mon Je narcissique. Ça tombe pile-poil avec mes interrogations.