Le 11 septembre 1985.
15h45 (au bureau).
Mon Amour,
Je viens de t’appeler deux fois de suite, énervée, stressée, voire même plutôt méchamment et pourtant je voudrai tellement être douce, calme, gentille et plus compréhensive avec toi. J’ai envie de t’appeler sans arrêt, d’entendre le son de ta voix ; tu me manques tellement. Tu es ma vie, et le poids que j’ai perdu c’est la partie de toi qui est trop loin de moi.