Mon Dieu qu'il est puant! C'est déjà ce que je m'étais dit en l'entendant dans une émission littéraire mais cet article me conforte dans cette impression.
Je lis l'article de Marie-Laure Delorme - qui ne fait que retranscrire ce que lui a dit Patrick Besson, sans commenter, tant mieux - dans le JDD. Il passe en revue dans son dernier livre, Le plateau télé, chronique du temps passé devant la télévision, les personnalités qui s'y commettent, et se permet des jugements "à l'emporte-pièce" comme dit Bernard Pivot en parlant de son bouquin (je dis bouquin, livre c'est sacré pour moi). Faire plus de 1000 pages sur tous "ces types qui passent à la télévision", Patrick Besson serait-il le Morandini de la littérature?
Bernard Pivot est bien bon de lui consacrer un article dans ce même journal quand Patrick Besson dit de ce dernier : " y en a marre du "petit lyonnais", et qu'il lui colle un 5 sur 20 (20 sur 20 pour Daniela Lumbroso, dont il est sous "le charme, la délicatesse, l'esprit"; 19 sur 20 pour Ardisson; 17 sur 20 pour Beigbeder)!
"Chaque année, Patrick Besson avait besoin de visages inédits, de sang frais. Une nouvelle et pimpante présentatrice de la météo le mettait dans tous ses états. Les dinosaure de la télé, sauf s'ils étaient de ses copains, le barbaient."
Voilà un bouquin dont on peut sûrement se passer.
11 h 30. Ciel bleu pour chasser mes idées grises. Ce matin j'ai senti avec acuité que je commençais à sombrer dans une mélancolie inquiétante. Je décide de me secouer, seule, je dois y arriver. J'y arriverai. J'écoute Elizabeth Schwarzkopf : Sweet bird, Handel, magnifique. Je devrai peut-être écouter quelques chansons gaies? Pas tout le même jour : passer pianissimo de la mélancolie à la joie de vivre. Demain j'écouterai Louis Amstrong et après demain Bobby Lapointe et après après demain Portishead : Machine Gun, ça déménage. Hum! Je déconne. Tiens, le meilleur truc pour chasser la mélancolie : ne pas rester derrière mon écran, déconnecter, aller prendre l'air.
En attendant hier soir j'ai passé une bonne soirée avec... Stolz de Paul Nizon.
Ne pas chercher à être gaie, à n'importe quel prix; continuer de lire et d'écouter ce qui me fait vibrer même si c'est mélancolique.
Mais ne jamais oublier de rire de tout cela et oublier le temps qui passe.