C'est ce qui m'est arrivé en revoyant Jules et Jim l'autre jour. J'étais submergée par l'émotion et ne pouvais retenir mes larmes. Je ne savais plus si c'était le film, son histoire, leur histoire ou la mienne et ma vie (qui n'a pourtant rien à voir) qui provoquaient mes sanglots.
Ces pensées me sont inspirées par le thème d'un livre de Olivia Rosenthal.
"Elle fait le portrait de douze femmes et hommes à travers leur film fétiche. Il ne s'agit pas de critères esthétiques mais de battements de coeur. Quel film a chamboulé votre vie? Elle interroge ainsi le rapport inconscient et immédiat au 7e art. On ne devrait peut-être pas aimer, peu importe, on aime à bras ouverts. Ça se joue quelque part dans le corps, on ne sait pas trop où, mais pas forcément dans la tête. Chacun des films évoqués a eu un impact plus ou moins grand dans la vie de ces hommes et femmes questionnés."
(Source JDD, Marie-Laure Delorme)
Ils ne sont pour rien dans mes larmes, Olivia Rosenthal, éditions Verticales.
(En librairie le 1er mars)