Aujourd’hui je ne crois plus en rien sinon à vivre le plus légèrement possible chaque jour dans la pesanteur de ma solitude. Les trois semaines à venir, enguirlandées ? Je ne devrais pas y penser ! J’aimerais entrer en cure de sommeil (je dis cela tous les ans au mois de décembre, je radote), comme ces plantes que j’ai emballées pour les préserver du gel. Et pourtant le ciel et le soleil sont insolents de présence ce matin.
En cet instant, plus personne pour donner un sens à ma vie. Je sais pourtant que je vais continuer de passer de la tristesse à la joie de vivre, des larmes au rire, parce que je n’ai pas tenu ma vie à bout de bras jusqu’ici pour les baisser maintenant. Tu es toujours là mon coach, pour me pousser à poursuivre, ma (dé)route. Tu es ma (dé)raison de vivre.
Je crois que vais entrer en hibernation.