lundi 29 novembre 2010

Me suffire

1.2.3. Je teste le son.

J'ai l'impression de ne plus écrire pour moi mais pour les autres. Ce n'était pas le but de ce blog/journal. Je veux n'écrire que pour moi (mais alors ferme ton blog me dit la petite voix). Je voulais n'écrire que pour lui mais il ne veut pas. En fait, je voudrais maintenant me suffire à moi-même, sans écrire. Me suffire à moi-même, comme c'est étrange... La solitude devrait m'aider à y parvenir. Je ne sais pas exactement ce que je veux, je ne l'ai jamais su. Je vais lire Tchouang-Tseu même si personne sans doute ne comprendra jamais ses textes, mais il dit qu'il faut vivre sans passion amoureuse, éliminer toute passion de sa vie pour trouver la félicité. Il dit aussi que l'acquisition de la connaissance diminue la longévité. Si j'en étais sûre, je continuerais doublement de parfaire mes connaissances.

"Mort et vie, conservation et destruction, succès et échec, pauvreté et richesse, compétence et incompétence, calomnie et apologie, faim et soif. Ce sont toutes les alternances du Destin. Elles opèrent jour et nuit et on ne peut connaîtrent leurs sources. A quoi bon donc, les laisser troubler notre paix." Tchouang-Tseu.