Voilà déjà quinze jours que j'ai commencé une biographie de Frédéric Nietzsche.
Une passionnante découverte pour moi qui ne connaissais que ce que j'avais pu lire ou entendre dans des extraits de textes. J'avais craint une difficulté de lecture voire une incompréhension. Mais le biographe, Daniel Halévy, qui a mis cinquante ans pour peaufiner ce travail!!! oui cinquante années de recherches minutieuses et une traduction de la langue allemande que l'on dit être la meilleure, m'éclaire et me permet l'accès de cet ouvrage sans appréhension - à mon grand étonnement - et avec intérêt - sans étonnement.
J'y reviendrai bien sûr.
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Je viens de vivre deux jours d'un stress épuisant. Pourquoi est-ce que le malheur des autres retentit à ce point sur moi? A vouloir jouer la médiatrice, bien mal m'en a pris, j'ai eu le droit aux doléances des deux intéressés et, bien évidemment aux deux sons de cloche différents. J'ai cru bien faire en donnant mon avis - puisqu'ils me sollicitaient -, en marchant sur des oeufs et avec beaucoup de réserve, en essayant de redonner à chacun de l'espoir et voilà que du coup ils m'ont assailli de mails, de questions. Ils ne dormaient plus et j'ai hérité de leurs insomnies.
Ce matin je ne savais plus si c'était eux qui étaient en train de disjoncter ou moi, à vouloir trop bien faire. Lasse, j'ai pleuré tout mon soûl, seule évidemment, comme toujours. Puis j'ai écouté cette musique en essuyant mes larmes. Je me suis dit qu'il fallait aussi que je me préserve. Mes matins au réveil n'ont pas changé, je crois qu'ils ne changeront plus jamais, toujours cette phrase : combien de temps encore... ces matins sans joie? Plus rien ne me porte, ne me transporte et pourtant... je vis.