dimanche 11 mars 2012

Journal

Mardi  6 mars.
Elle a envie de me voir.
Je lui dis : OK je viendrai passer quatre jours chez toi.

Mercredi 7 mars.
Allez, je réserve mes billets pour un week-end prolongé. Je m'interroge tout de même; je pense à toi papa, tu disais toujours : jamais plus de deux jours chez les autres! Comme tu avais raison. Hop! J'enlève une journée pour la réservation, trois nuits et deux jours pleins suffiront amplement.
Avion : deux à trois fois moins cher que le train! 1h40 de vol au lieu de 9 heures de voyage avec les changement de trains. Y a pas photo. Mmm! Compagnie low cost : le prix annoncé gonfle au fur et à mesure des options proposées. Bientôt il va falloir réserver et payer le siège des toilettes! Je clique OK pour l'aller, sans les options, je vais sans doute le regretter, tant pis! Retour, moins compliqué avec Air France mais plus cher : OK aussi et je me retrouve avec une facture totale du tiers du prix en train. Je n'en reviens pas. Mais quel binz! Je n'ai pas d'imprimante, zut. Je vais trouver une solution, évidemment.

Jeudi 8 mars.
Je lui confirme ma venue et mes dates en précisant que je n'ai pas réussi à avoir de vol de retour le lundi et que je rentrerai donc le dimanche (c'est vilain de mentir).
Elle me répond :
Dommage, une journée en moins, mais c'est bien.
Ah ah! Dans le fond elle apprécie, youpi! J'ai déjà hâte de rentrer. Suis de plus en plus sauvage, invivable. Elle rajoute : je préviens la tribu de ton arrivée pour qu'elle ne prévoie rien ces jours-là. La tribu : le fils, la bru, le petit fils, le chien. Mmm! Je m'attendais à un week-end calme, je crains le pire. Pas de panique, wait and see et puis c'est pour deux jours, merci papa.

Après-midi : golf.
Soirée : bonsoir tristesse.

Vendredi 9 mars.
Matin : vraie tristesse, angoisse.
Après-midi : je ne sais plus. Lecture c'est sûr. Et mon billet sur le roman de Fanny.

Samedi 10 mars.
"Quand je me mets à penser à ce que je veux, il me semble que je cherche des paroles pour une mélodie, qui est en moi, et une mélodie pour des paroles, qui sont en moi; et la mélodie et les paroles, toutes deux en moi, ne vibrent pas comme si elles émanaient d'une même âme. Tel est mon partage!"
Nietzsche avait 18 ans quand il écrivit cela dans son Journal.

Dimanche 11 mars.
Aujourd'hui donc!  Ce matin j'ai visité quelques blogs. J'entendais il y a quelques jours l'annonce de "la mort des blogs politiques". Il y a quelques mois on annonçait la mort des blogs en général remplacés par les réseaux sociaux : Facebook, Twitter...
"Nicolas Jegoun souligne que les blogs ne sont pas morts, mais qu'ils n'ont peut-être pas été aussi « influents » qu'on a pu le dire. Pour lui, les blogs (pas forcément politiques) ont de beaux jours devant eux."

Après-midi : mortel. Acheté deux petits pots de primevères chez Truf. Achat compulsif (0_0), besoin immédiat de printemps. Mauvaise idée : foule,  familles au complet avec des enfants braillards et hyperactifs. J'ai filé à la caisse dare-dare pour fuir ce lieu. Oui, vraiment une idée stupide d'aller chercher des plantes le dimanche quand j'ai toute la semaine pour le faire. Mais dans la semaine je ne m'ennuie pas.

J'écoutais Le masque et la plume en écrivant ici. Merveilleuse nouvelle : Jean-Philippe Toussaint publie enfin deux nouveaux livres : L'Urgence et la Patience et une réédition augmentée de Autoportrait (à l'étranger). J'étais impatiente de le lire à nouveau, ça urgeait!