Je suis réveillée tôt, sans doute impatiente de tirer les rideaux et de voir ces montagnes enneigées dans un ciel d'un bleu glacier lumineux. Éblouissement!
Mais j'ai faim! Vite descendre prendre le petit (énorme) déjeuner sur la terrasse bien exposée au soleil du matin.
Je lève les yeux, je me dis que je rêve. Je ne pense à rien, enfin presque...
Quel sera mon programme aujourd'hui? Pas de programme. Repos après ces deux journées de route, juste profiter de cette beauté et faire le tour du parc de l'hôtel et peut-être lire à l'ombre d'un arbre. Où que je sois, la vue me chavire.
Je m'installe dans le parc dans l'après-midi, j'ouvre un des livres que j'ai emmenés avec moi : Télé-Notes de Georges Perros, mais voilà, je suis déjà complètement déconnectée et lire un ouvrage sur des notes critiques de la télévision vue par Perros en 1992 ne me passionne pas du tout; ça ne colle pas avec ce je vois, ce que je ressens, là, sous cet arbre d'où j'aperçois encore cette crête, avec sa pointe : l'Aiguille du Midi.
Je ferme les yeux et tente de faire le planning de ma semaine mentalement. Demain je serai fraîche, dispose et reposée. Je me renseignerai à la réception ou plutôt à l'Office du Tourisme car les réceptionnistes de l'hôtel ne sont guère souriantes.
(A suivre).