mardi 16 février 2010

L'inuite





Deux heures de plein air, promenade solitaire avec un seul but, profiter d'un ciel d'un bleu insolent et du soleil qui n'arrivait pas à me faire oublier le vent d'est qui m'échauffait (façon de parler) les oreilles.

De retour, les joues en feu, j'ouvre en grand les fenêtres pour aérer et rafraîchir mon appartement surchauffé. Je me souviens d'hivers humides dans ma maison à la campagne où j'ouvrais les fenêtres pour faire entrer la chaleur; il y faisait plus froid dedans que dehors. Quand parfois je pense à ma maison avec nostalgie, je me remémore ces moments difficiles; je me revois habillée comme une Inuite avec trois pulls, un poncho et des mitaines pour supporter les 15°, au plus chaud de la journée!

Tea time, lire mais avant répondre aux mails, je suis gâtée aujourd'hui! Deux mails d'amis qui me parlent chacun de poètes, l'un de Pierre Reverdy, l'autre de Francis Ponge.

Cela me met en joie, comme une envie de danser en chantant I could have danced all night.