jeudi 28 juillet 2011

Journal : éclectique

Mardi 26 juillet.
Promenade champêtre.

De loin elles me paraissaient plaisantes, aimables...


... mais en m'approchant, elles ont failli me boulotter le mollet!

Lorsqu'elles se sont mises à cacarder,
j'ai pris mes jambes à mon cou!
 "En Chine, l’oie est considérée comme un principe yang qui illumine la nature."
Hum!

Mercredi 27 juillet.
Après-midi.

Fenêtre sur mer.


Soirée.
Ciné at home.

Deux frères jumeaux de neuf ans, Yukihiko et Seizo Tashima, devenus célèbres illustrateurs de livres pour enfants se souviennent de leur enfance dans la campagne japonaise de Kochi, trois ans après la défaite du Japon en 1948.





Le film retrace leurs péripéties cocasses et fantaisistes ; entre deux brèves séances de dessin, ils font de mémorables parties de pêche (aux anguilles), se baignent dans les rivières et ont une réputation de sales gosses en commettant tout un tas de bêtises. Entre un père distant et une mère indulgente, les jumeaux vont faire les premières rencontrent importantes de leur vie : une petite fille pauvre et méprisée par ses camarades de classe (Hatsumi, la petite écolière qui travaille dans une fabrique de papier, tandis que ses camarades se baignent dans la rivière), un garçon étrange et fascinant (Senji, le garçon mal vêtu qui sort d'une maison de redressement et devient la tête de Turc de l'école. ), des voix étranges au fond de la rivière, trois vieilles femmes perchées sur un arbre, qui passent leur temps à commenter la vie du village. Seizo et Yukihiko vont découvrir l'inégalité, l'injustice, la honte. Il y a un très joli plan où les deux jumeaux découvrent leur corps, aussi, dans une scène à la fois pudique et d'une franchise totale, où la mère leur explique la différence des sexes.
Et aussi, cette scène où la mère et le frère se penchent sur le jumeau fiévreux avec tendresse (photos capturées sur l'écran). Le système pour tenir la poche de glace est épatant :), serait idéal pour mes migraines :



"A travers ces êtres bien réels et ces créatures surnaturelles, le film va entrer dans le rêve et dans le Japon des traditions rurales et des légendes."
Le réalisateur, Yoichi Higashi a su recréer la simplicité du monde de l’enfance. Il n’embellit rien, ne triche pas sur les sentiments.
J’ai beaucoup aimé le ton, c’est toute l’innocence de l’enfance que nous livre l’auteur.
On ne peut qu’être charmé par ces deux petits coquins.

Ours d'argent à Berlin en 1996.

Anguilles de rizières
Crédit photo ici

Les deux jumeaux pêchaient les anguilles à la main mais un jour ils ont découvert que Senji en capturait un grand nombre, sans effort, dans un cône de bambou  qu'il enfouissait dans la rizière.

Le Village de mes rêves vu par Olivier Seguret, Libération.

Jeudi 28 juillet.

Lecture. Farniente.
Dîner studieux en écoutant Michel Onfray.

"L'hystérie des femmes ne serait qu'une réponse à la brutalité des hommes". Hé hé!