dimanche 6 mars 2011

Balade dominicale

Le soleil, le ciel, la lumière, tout avait un petit air de printemps ce matin.
Je l'appelle pour lui demander si elle ne voudrait pas faire une balade à Bénodet cette après-midi.
- Mmm! Je ne sais pas, il fait froid, il y a du vent, j'ai la flegme.
- Mais le soleil va nous réchauffer, je passerai te prendre.
- Mmm! A Bénodet, c'est chic, on ne peut pas y aller mal habillée!
- Hein? Ça va pas! Mais non, tu restes en décontractée, d'ailleurs je vais moi-même mettre mes grosses chaussures de marche, alors, tu vois... Et tu t'en fiches des autres. OK, je passe te prendre à deux heures et quart?
- Bon d'accord mais je ne m'habille pas.
- Si tu préfères nous ferons la promenade Avenue de la Mer, c'est plus sauvage que l'Avenue de la Plage et moins "chic".
Il faut que je la bouscule un peu pour qu'elle mette le nez dehors.
Je passe la prendre à l'heure convenue.
Nous arrivons à Bénodet à deux heures et demie. Il est déjà difficile de trouver une place pour se garer.
- Je ne connaissais pas ce côté sauvage de l'Avenue me dit-elle.
Elle avait l'air contente. Un début mars qui sent le printemps; côté plage sur les planches ça doit être noir de monde, on est bien mieux ici.
Les pêcheurs du dimanche s'affairent...




Deux nageurs courageux, en combinaison tout de même! Bizarre ce ballon rouge sur son dos! Une bouée... au cas où?



Sur la plage, dans une petite crique, des pique-niqueurs! Je n'ose pas les prendre en photos. Bien sûr, les mauvaises langues diront que ce soleil en Bretagne est exceptionnel. Pfff! Laissons-les débiner le temps breton.
Après notre marche d'une heure, je lui propose d'aller prendre un thé en face, au port de Sainte-Marine. Finalement nous prendrons un cappuccino au Café de la Cale.




- Comme on est bien me dit-elle. On aurait même pu venir déjeuner ici!
- Oui, on aurait dû lui dis-je. Je lui montre la planche sur la table de nos voisins : boîte de pâté Hénaff et pain de campagne. Tu as vu, ce doit être ce qu'ils appellent la "planche bigoudène". On aurait dû s'en prendre une avec un verre de sancerre au lieu de notre capuccino, ça me donne faim, pas toi?
- Non, il est trop tôt, une autre fois, pour l'apéritif.
- Yes!

De retour à la maison, après l'avoir raccompagné chez elle, j'ouvre une boîte de pâté Hénaff (j'en ai toujours en réserve), l'air du large ça creuse! Je m'en fais une tartine, me sers un demi verre de Graves, je peux maintenant écouter et "déguster" Pavarotti sur Arte. Oui, la vie est belle!
Mon amie aujourd'hui va beaucoup mieux qu'en septembre 2009. Elle a retrouvé du punch, elle sort même toute seule parfois et elle sourit souvent, cela rend son visage lumineux.