Puisque j'y suis, allons passer l'aspirateur, aujourd'hui j'ai une pièce de un euro.
Je me souviens de ce jour où j'avais tout déballé du coffre de ma voiture et des sièges pour pouvoir passer l'aspirateur : sac, chariot de golf, parapluies, carton avec des produits d'entretien, tout était par terre, oui j'ai tout ça dans ma voiture depuis que je n'ai plus de garage et que celle-ci couche dehors. Un vrai foutoir. Je mets ce jour-là la pièce de un euro dans la fente pour l'aspirateur, elle ressort, je recommence trois fois, elle ne marche pas. Je change de place à ma voiture... en laissant tout le foutoir par terre et je change d'aspirateur. Pièce dans la fente : idem, elle ressort. Je vais voir l'automobiliste qui passait l'aspirateur et je lui demande s'il n'y a que son aspirateur qui fonctionne. Non me dit-il. Je lui explique que ma pièce est rejetée. Il vient vers moi, la met dans la fente, pareil! Il la regarde et me dit : ce n'est pas un euro c'est une ancienne pièce de dix frans!!! Oh mon Dieu, merci monsieur, pardonnez-moi. Je cherche un autre euro dans mon porte-monnaie, zut, je n'en ai plus. Je lui demande s'il a la monnaie de cinq euros. Non. J'étais dépitée. J'allais remettre tout mon matériel dans le coffre et il me dit : tenez et me donne un euro. Oh mais non, merci, vous êtes trop gentil, tant pis, ce n'est pas grave, je reviendrai. Non non, prenez-le! Je lui ai fait un grand sourire, je n'allais tout de même pas l'embrasser et je l'ai vivement remercié. C'est merveilleux, il y a encore des gens adorables.**
Donc, blablablabla et patati et patata, aujourd'hui j'ai passé l'aspi et j'ai nettoyé les vitres et le pare-brise à l'intérieur. Grand nettoyage que je dois faire deux fois par an.
Je regardais en écrivant ceci le défilé de mode de Jean-Paul Gaultier (encore des souvenirs) sur Arte, c'est la Fashion Week, j'adore toute cette futilité, utile. C'est du rêve et nous avons besoin de rêve. Là c'est Sonia Rykiel, elle fait vraiment sorcière maintenant avec sa coiffure. Elle aussi, souvenir d'une rencontre avec toi mon aimé. ** Tu venais me chercher le vendredi soir quand je travaillais chez A. Nous allions prendre un verre au bar du Crillon. Elle était là, près de notre table et tu as entamé la conversation avec elle.
** J'ai dû en parler dans un billet mais je ne le retrouve pas. Je me rends compte que je me répète, je remets des liens sur mes anciens billets, je commence peut-être à m'essouffler? Peut-être, sans doute, faudrait-il que j'écrive moins souvent pour écrire mieux et traiter de sujets intéressants? Et si le moment était venu d'arrêter? Je vais réfléchir à tout ça.
Demain, JE LIS!
