Ce matin j'écoutais Michel Houellebecq chez Finkielkraut, l'écrivain détesté ou adulé. Je me souviens de lui, sortant de son appartement, face à notre atelier, il n'était pas encore connu, nous ne savions pas qu'il écrivait, il avait l'air si quelconque, si timide. On ne parle jamais de sa poésie, dure, tourmentée et belle.
"J’ai choisi les mots comme seule arme, j’ai une confiance tout à fait illimitée en leur pouvoir" dit-il ici.
"Nous avons traversé fatigues et désirs
sans retrouver le goût des rêves de l'enfance
Il n'y a plus grand chose au fond de nos sourires
Nous sommes prisonniers de notre transparence"
Michel Houellebecq, poésie
sans retrouver le goût des rêves de l'enfance
Il n'y a plus grand chose au fond de nos sourires
Nous sommes prisonniers de notre transparence"
Michel Houellebecq, poésie