lundi 27 septembre 2010

Certes, pour grand public, avisé

Je viens de terminer La carte et le territoire de Michel Houellebecq.
J'ai souvent ri, je n'ai pas retrouvé le Houellebecq que j'avais aimé dans les précédents romans. Ce dernier est bien plus facile à lire, trop facile, voire trop agréable. Il est devenu trop sage.
Plaisir de le lire tout de même, avec quelques moments forts.

J'ai trouvé ici, une analyse critique détaillée qui explique avec une clarté que je ne saurais exprimer, tout ce que j'ai ressenti. Avec un bémol pour le mot "pitrerie", je dirais : drôlerie, entre humour et dérision.

Mais l'humour, l'ironie, la dérision ne sont-ce pas des sujets de réflexion sur le monde? Tout de même, après lecture de La carte et et le territoire, je trouve aujourd'hui que Finkielkraut fut bien complaisant lors de son entretien avec Houellebecq dans Répliques.

Je ne m'attendais pas à rire, cela m'a peut-être déstabilisée dans ma lecture? Je ne la regrette pas.

Je ne sais plus dans quelle émission le journaliste lui demandait ce qu'il pensait du Goncourt sur lequel se jette le grand public, il répondit, à peu près ceci : si les gens n'achètent qu'un seul livre, le Goncourt, ils lisent au moins un livre.