samedi 25 septembre 2010

Marie Bashkirtseff

Je crois n’avoir encore jamais parlé d’elle ici, enfin je ne sais plus... et la recherche « par mots » n’existe pas sur blogger ! Si, il y a cette phrase d’elle dans ma mise en page…
J’y pense parce que hier, je l’ai mise en fond d’écran. Il fallait que je trouve une image qui remplaçât le précédent fond d’écran, lequel commençait à trop me chambouler dès que j’allumais ou fermais les fenêtres… de mon ordinateur. Mais supprimer une image ne supprime pas nos pensées. Sûrement pas, je crois même pouvoir dire : au contraire.
Donc, en fond d’écran depuis hier : Marie Bashkirtseff.


Autoportrait à la palette


Je n'ai pas encore lu son Journal seulement de nombreux extraits - mais cela fait partie de mes projets de lecture. Mon Dieu que de projets.
Maupassant (Acte Sud 2001) il faut absolument que je la lise aussi quand ce livre sera réédité car épuisé actuellement !
Tout ce que je sais sur elle, je l’ai lu ici et là, c’est pourquoi oui, je me dois de découvrir son œuvre en profondeur, d’autant que sa vie fut si courte, elle est morte à 26 ans. Sa peinture mérite qu'on s'y attarde.

"À la date du lundi 3 juillet 1876, on peut lire : "Ce pauvre journal qui contient toutes ces aspirations vers la lumière, tous ces élans qui seraient estimés comme des élans d’un génie emprisonné, si la fin était couronnée par le succès, et qui seront regardés comme le délire vaniteux d’une créature banale, si je moisis éternellement ! Me marier et avoir des enfants ! Mais chaque blanchisseuse peut en faire autant. A moins de trouver un homme civilisé et éclairé ou faible et amoureux. Mais qu’est-ce que je veux ? Oh ! vous le savez bien. Je veux la gloire ! Ce n’est pas ce journal qui me la donnera. Ce journal ne sera publié qu’après ma mort, car j’y suis trop nue pour me montrer de mon vivant. D’ailleurs, il ne serait que le complément d’une vie illustre."

Et sa correspondance avec 

The Meeting
The Studio

En écrivant cela je suis presque sûre d’en avoir parlé, à propos de son autoportrait à la palette qui me fait penser à cet autoportrait de Elizabeth-Louise Vigée-Le Brun que j’aime aussi avoir parfois en fond d’écran.

Elizabeth-Louise Vigée-Le brun, Autoportrait au chapeau de paille



Intéressant cet article de l’Express même si je m’éloigne de mon sujet.

Voilà, c’est idiot de vouloir changer mon fond d’écran dont le sujet m’accompagne depuis des semaines, des mois déjà, c’est ce fond d’écran là que j’ai dans la tête, dans le cœur, de toute façon. Je me demande ce que signifie de vouloir le remplacer par cet Autoportrait à la palette… ce visage qui se regarde - avec mélancolie? - dans un miroir, est-ce moi… qu’elle regarde ? est-ce lui qui me regarde ?
Tout cela est bien léger pour parler de Marie Bashkirtseff et cette phrase résume bien ce que je ressens d'elle en ayant parcouru quelques notes de son journal :
 
"Il me semble que personne n'aime autant que moi : arts, musique, peinture, livres, monde, robes, luxe, bruit, calme, rire, tristesse, mélancolie, blague, amour, froid, soleil..., j'adore et j'admire tout."
"Je n'ai jamais pu dire le mot amant et voilà la première fois que je l'écris ".