jeudi 1 décembre 2011

Contre vents et marées, il tient le cap


Il est solitaire, les autres ont dû être écrasés ou emportés par le vent. Celui-ci est toujours là, trois semaines plus tard ses couleurs ont perdu leur éclat, le petit chapeau laqué rouge est devenu terne, il capte la lumière qu'on lui offre, celle d'un ciel gris, mais il résiste et c'est un miracle.
Une douleur à l'épaule m'avait éloignée du golf ces dernières semaines, hier je reprenais tranquillement mes habitudes, sans forcer, en foulant de l'herbe très humide et des greens presque bleus, que le greenkeeper venait d'asperger d'engrais.