Il y a un an j'étais toute excitée à l'idée de mon séjour à Paris, je commençais ma liste de choses à faire, à voir sur place et ça me remplissait de joie. Cette année, rien, pas de projet d'escapade, je ne peux rien prévoir pour le moment et, d'ailleurs, la lassitude m'envahit. Pourrais-je prévoir une escapade que je n'en aurais même pas le désir.
L'air est doux, il y a du soleil (hou hou les météorologues nuls qui annonçaient de la pluie pour aujourd'hui), timide ce matin mais fier cette après-midi.
J'ai pris le taureau par les cornes, euh... je me suis donné un coup de pied au "popotin" et je suis partie déjeuner en ville! Direction Le petit Gaveau, c'est archi-plein, pas une place de libre, le pianiste est là, la salle est si bruyante qu'on l'entend à peine. Il y aura une place dans vingt minutes me dit-on. Il est 13 h et je n'ai pas envie d'attendre dans ce brouhaha. Je vais au restaurant chinois un peu plus loin. Le contraste est saisissant de calme. Les plats sont bons, la musique en fond sonore douce.
L'air est doux, il y a du soleil (hou hou les météorologues nuls qui annonçaient de la pluie pour aujourd'hui), timide ce matin mais fier cette après-midi.
J'ai pris le taureau par les cornes, euh... je me suis donné un coup de pied au "popotin" et je suis partie déjeuner en ville! Direction Le petit Gaveau, c'est archi-plein, pas une place de libre, le pianiste est là, la salle est si bruyante qu'on l'entend à peine. Il y aura une place dans vingt minutes me dit-on. Il est 13 h et je n'ai pas envie d'attendre dans ce brouhaha. Je vais au restaurant chinois un peu plus loin. Le contraste est saisissant de calme. Les plats sont bons, la musique en fond sonore douce.
En ressortant du restaurant, j'aperçois la cathédrale, que je n'avais encore jamais vue sous cet angle dans la rue Sainte Catherine.
Puis je m'arrête devant cette vitrine d'un beau magasin pour hommes. L'étalagiste est un(e) artiste, c'est superbe. Quelques reflets avec mon appareil, dommage. J'aime beaucoup ce magasin, j'y entre même parfois, pour le plaisir,
"Selon Proust, dont les chemises, les cravates et les gilets venaient de chez Charvet, ce dernier restait "le signe d'un certain monde, d'une certaine élégance". Proust passait de longs moments chez Charvet à la recherche de la couleur parfaite pour ses cravates, tel un "rose crémeux". Les marcels de Proust venaient aussi de Charvet. Le narrateur de sa Recherche du temps perdu tue le temps avant son déjeuner chez Swann, "tout en resserrant de temps à autre le nœud d'une magnifique cravate de chez Charvet"."
C'est là que j'ai acheté le noeud papillon que tu portais le jour de notre mariage, un mélange de genres assez bohême : ton costume en velours à grosses côtes et ce noeud papillon en soie, marron à petits pois rouge.
Je traîne un peu au retour, je me sens moins lasse mais guère joyeuse. Allons allons, vite un deuxième coup de pied au "popotin"!