lundi 5 août 2013

Déranger, inquiéter, éveiller

Samedi 3 août.

J'ai raccompagné l'ami à la gare. Nous avons passé trois jours délicieux; retrouvailles après trois ans...
Ne pas en parler, pour garder ces moments comme un trésor caché et y puiser plus tard les heures joyeuses passées ensemble, quand poindront des jours plus sombres.

Dimanche 4 août.

Matin.
Que j'aime l'idée d'être là, à écouter en cet instant Charles Sigel parler de Stendhal, à toute vitesse, tandis que la foule des vacanciers se presse sur les autoroutes encombrées!
“Une seule règle, laquelle est sans exception: il faut être soi-même.” (Stendhal).
Et le plaisir d'écouter les choix musicaux qui jalonnent l'émission, comme ce Maometto de Rossini, ici par Cécilia Bartoli (ce n'est pas Philippe Sollers qui me contredira!) :


 


Après-midi.
Farniente sur mon canapé (le temps est gris et venteux), je termine Le complexe de Caliban. Parler des auteurs que l'on aime - comme le fait Linda Lê -  c'est aussi parler de soi. 
Je vais pouvoir commencer l'ouvrage offert par mon ami : La Barette rouge de André de Richaud, un auteur méconnu, en tout cas, de moi. Mon ami a le don de me faire découvrir des trésors littéraires. Si je m'en tiens à ce que je lis ici, ce livre va me "secouer". J'aime que la littérature ait ce pouvoir de déranger, d'inquiéter, d'éveiller.