Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas écouté ce 3e mouvement. Je retiens mes larmes, toujours la même émotion. Quand j'étais encore à l'atelier et que mes chers voisins l'entendaient à travers le mur - je mettais le son si fort - ils se disaient : M. est triste. Il savait que l’Hymne à la joie était une sorte d'exutoire à mon chagrin - celui de ta disparition - et ce 3e mouvement me chavirait, me chavire encore, dirigé par Furtwängler, le meilleur pour moi, même si...