Je buvais du petit lait ce matin en écoutant la Revue de presse internationale, à l'heure de mon petit déjeuner et de mon thé, sans lait. En titre de cette revue de presse : Les Français vont mal (enfin, presque...).
Un lecteur écrit dans le Wall Street :
Un lecteur écrit dans le Wall Street :
"Çà y est, j'ai enfin compris pourquoi les Français mettent du papier peint partout, même sur les portes. C'est pour camoufler les fissures, c'est un vrai cache-misère..."
Dans le New York Times, un journaliste écrit :
« Les Français pensent trop », cela les empêche d'être heureux. « Ils prennent plus d'antidépresseurs que la moyenne européenne, ils se suicident davantage. Ils se font plomber par les taxes, les questions migratoires, les scandales politiques », ils « jalousent l'Allemagne », ils en ont marre de la stagnation, du temps pourri qui leur a volé le printemps... « Il faut juste qu'ils comprennent que ce n'est pas la fin du monde, mais la fin d'un monde. »
Et toujours dans le New York Times, une petite note optimiste par René Cohen, l'éditorialiste Anglais du journal :
"La morosité des français, ce n'est pas tant un coup de blues qu'un « état permanent qui nous permet d'aborder le réel avec pragmatisme »
« Dites à un français qu'il fait beau, il vous dira que ça ne peut pas durer. Dites lui qu'il fait chaud, et il vous dira que ça veut dire qu'un orage approche ». La morosité, reprend le journal, « ce n'est qu'un petit travers dans un pays où la médecine est bonne, où l'éducation fonctionne encore, un pays d'une immense beauté » ... avant de conclure qu'il « vaut mieux être malheureux qu'hypocrite, écœuré que naïf, et qu'il vaut assurément mieux être maussade qu'imbécile."