Samedi 27 mars.
(Je ris en mettant cette date, je pense à un blogueur inconnu qui ironise sur l'écriture d'un Journal; il n'a pas tort).
Donc, ce samedi, pfutt la migraine, partie, envolée! Matinée, idem le veille : un express rue Montorgueil puis je décide d'aller faire un tour sur les Grands Boulevards. Boulevard Saint-Denis, je suis étonnée de voir le nombre de très jeunes asiatiques - dès le matin - qui font le tapin. Plus loin je passe devant le REX : souvenirs de cette salle immense où, à l'époque, on pouvait fumer sans avoir l'impression d'être dans un nuage de fumée, l'air conditionné renouvelant l'air en permanence. Je crois me souvenir aussi d'un plafond comme un ciel de nuit étoilé mais je ne suis plus certaine que ce soit au REX. Ce dont je suis sûre c'est d'avoir vu, à l'entracte sur scène : les Grandes Eaux, je jure que c'est vrai. Je poursuis ma balade et décide d'aller à pieds jusqu'à Opéra. Près de la station de Métro un groupe d'individus se chamaillent et crient, un type a le visage en sang. Gratiné ce Boulevard. J'attends au feu pour traverser, le trottoir d'en face a l'air plus calme. Non, c'est pas vrai! A l'entrée d'une rue perpendiculaire au Boulevard j'aperçois un type accroupi qui... Mon Dieu quelle horreur. Vite je n'ai plus envie de rester sur ces Boulevards; çà n'arrive qu'à moi de voir des trucs horribles! Un bus arrive, direction Opéra, je le prends, d'ailleurs faut que je ménage mes gambettes, j'ai plein de choses à voir. Je m'extasie devant le Palais Garnier, c'est vraiment quand on vient à Paris en touriste que l'on voit la beauté de cette ville (bon, j'occulte le laid et les horreurs). Je commence à être fatiguée mais je pousse à pieds jusqu'à la rue Tronchet pour aller à la Carpe. J'adore cette caverne d'ali-baba! Et chouette j'ai trouvé un petit bec verseur anglais pour ma jolie théière en porcelaine (héritée de ma mère) dont j'ai cassé le bout du bec. Si je n'avais craint d'être trop chargée au retour j'aurais acheté une jolie bouilloire.
Je passe sur le déjeuner... sur le pouce!
Après-midi direction le Trocadéro, le Musée d'Art Moderne me tente. Je m'en tiens aux collections permanentes d'art contemporain. Je me régale. Je partirai bien sous le bras avec une tête sculptée de Fautrier! Là, les photos sont autorisées, sans flash, mais je me dis que sur Internet via Insecula je pourrais en avoir de plus belles. Bon, j'en ai quand même pris deux ou trois... Je descends au sous-sol voir Le théâtre d'ombres de Boltanski. Tout de même, ces collections permanentes que l'on peut voir gratuitement, quel privilège.
(Je ris en mettant cette date, je pense à un blogueur inconnu qui ironise sur l'écriture d'un Journal; il n'a pas tort).
Donc, ce samedi, pfutt la migraine, partie, envolée! Matinée, idem le veille : un express rue Montorgueil puis je décide d'aller faire un tour sur les Grands Boulevards. Boulevard Saint-Denis, je suis étonnée de voir le nombre de très jeunes asiatiques - dès le matin - qui font le tapin. Plus loin je passe devant le REX : souvenirs de cette salle immense où, à l'époque, on pouvait fumer sans avoir l'impression d'être dans un nuage de fumée, l'air conditionné renouvelant l'air en permanence. Je crois me souvenir aussi d'un plafond comme un ciel de nuit étoilé mais je ne suis plus certaine que ce soit au REX. Ce dont je suis sûre c'est d'avoir vu, à l'entracte sur scène : les Grandes Eaux, je jure que c'est vrai. Je poursuis ma balade et décide d'aller à pieds jusqu'à Opéra. Près de la station de Métro un groupe d'individus se chamaillent et crient, un type a le visage en sang. Gratiné ce Boulevard. J'attends au feu pour traverser, le trottoir d'en face a l'air plus calme. Non, c'est pas vrai! A l'entrée d'une rue perpendiculaire au Boulevard j'aperçois un type accroupi qui... Mon Dieu quelle horreur. Vite je n'ai plus envie de rester sur ces Boulevards; çà n'arrive qu'à moi de voir des trucs horribles! Un bus arrive, direction Opéra, je le prends, d'ailleurs faut que je ménage mes gambettes, j'ai plein de choses à voir. Je m'extasie devant le Palais Garnier, c'est vraiment quand on vient à Paris en touriste que l'on voit la beauté de cette ville (bon, j'occulte le laid et les horreurs). Je commence à être fatiguée mais je pousse à pieds jusqu'à la rue Tronchet pour aller à la Carpe. J'adore cette caverne d'ali-baba! Et chouette j'ai trouvé un petit bec verseur anglais pour ma jolie théière en porcelaine (héritée de ma mère) dont j'ai cassé le bout du bec. Si je n'avais craint d'être trop chargée au retour j'aurais acheté une jolie bouilloire.
Je passe sur le déjeuner... sur le pouce!
Après-midi direction le Trocadéro, le Musée d'Art Moderne me tente. Je m'en tiens aux collections permanentes d'art contemporain. Je me régale. Je partirai bien sous le bras avec une tête sculptée de Fautrier! Là, les photos sont autorisées, sans flash, mais je me dis que sur Internet via Insecula je pourrais en avoir de plus belles. Bon, j'en ai quand même pris deux ou trois... Je descends au sous-sol voir Le théâtre d'ombres de Boltanski. Tout de même, ces collections permanentes que l'on peut voir gratuitement, quel privilège.
Fautrier, Visage de jeune fille étonnée
Les oeuvres ne sont pas des objets autonomes
Les oeuvres ne sont pas des bibelots que l'on aligne
Les oeuvres ne sont pas fermées sur elles-mêmes
Les oeuvres ne sont jamais fixées
Les oeuvres sont toujours en devenir
François Matton, DE PIECES EN PIECES Chroniques sur des oeuvres nomades. Editions P.O.L.
Je passe à la cafétéria et m'assois en terrasse en contemplant la Seine, la Tour Eiffel, un bateau mouche passe. Entre les colonnes du Palais de Tokyo, Michaël Jackson me fait un clin d'oeil!
Soirée chez des amis près du Canal Saint-Martin. On ne s'étaient pas vus depuis 15 ans!!! Emotion de voir sur les murs quelques tableaux de mon Aimé. Ils veulent tout savoir de ma journée, de ma vie... depuis lui, sans lui...J.P. a vu que j'étais un peu fatiguée et m'a ramené en voiture dans le Marais. Ma nuit sera courte.
(Cliquer sur les photos pour agrandir)