Ce matin en écoutant une émission sur le courage, je me disais que j'en manquais aujourd'hui. Ne plus supporter d'avoir mal, est-ce manquer de courage?
Le premier jour on accepte la douleur même si elle est insupportable, parce que l'on se dit : demain çà ira mieux.
Le deuxième jour on la maudit, parce qu'elle n'a pas diminué d'un iota.
Le troisième jour on augmente la dose parce qu'on vous a prescrit les antalgiques pour 4 jours. C'est donc qu'au quatrième jour vous ne devriez déjà plus souffrir!
Le quatrième jour est là et ce n'est plus seulement à l'endroit meurtri que vous avez mal mais la douleur s'est étendue et a envahi de ses tentacules toute la région sensibilisée.
Et le cinquième jour? Demain? Pfuittt, plus rien?
Allo maman bobo...
"Le courage, le vaillant refus du désespoir, l'art sans victoire de maintenir le désir, de renaître à la vie séance tenante, malgré la peur, l'adversité, la lassitude."
Baltasar Gracian, Le Héros.