mardi 8 mars 2016

Sacrée journée

Mardi 8 mars 2016. Journée de la femme!

Les années passent et le bricolage, les corvées restent d'actualité pour moi.
Samedi dernier,  j'ai fait des kilomètres pour aller changer la pile d'une petite montre (ça ce n'était pas une corvée) à laquelle je tiens (en plastique, achetée à Montreux il y a... 35 ans! Vive les montres suisses même en plastique) et il n'y a qu'un seul horloger dans ma région qui a trouvé l'astuce pour la démonter. A Quimper, je les ai tous faits et pas un seul n'avait trouvé la solution. (Il faut enlever le "verre" pour atteindre la pile. Et comment enlever ce "verre"? Hé hé, secret). A Paris, je n'avais aucun problème pour faire changer la pile...


J'ai alors profité du soleil pour laver ma voiture sous les rouleaux et passer l'aspirateur. Elle était bien "cra-cra". J'avais bien choisi mon heure, peu de monde, mais quand j'ai quitté la station de lavage, il y avait une queue de voitures incroyable.
Et, que vois-je en faisant le tour de ma voiture après qu'elle fut passée sous les rouleaux? Le M de ma plaque d'immatriculation à l'avant (qui avait été, il est vrai, déjà abîmée par un sagouin) s'était décollé; ce n'était plus un M mais deux oreilles de lapin qui sortaient de la plaque. De retour à la maison, petit tour sur Internet pour voir si on ne peut changer qu’une plaque - c'est oui - le risque qu'on encoure si on roule avec une plaque défectueuse. Chère amende! 
Hier, lundi, je vais chez mon garagiste et je lui commande une nouvelle plaque, qu'il m'a posée cette après-midi. 
Ma voiture bien lavée, avec sa nouvelle plaque a l'air neuve. Dommage que je ne puisse faire la même chose avec ma "vieille" peau. Hum!

Poursuivons la journée (la mienne) de la femme.
Ce mardi donc.
Après le garage vient le bricolage! 
D'abord acheter un décodeur HD! Je demande au vendeur s'il y a tout ce qu'il faut dans la boîte.
- Non, il vous faut ce câble en plus. 
Mais ensuite il me demande :
- Vous avez un téléviseur numérique ou cathodique? 
- [Rires de baleine] : Cathodique lui dis-je en éclatant de rire (non mais! elle marche très bien ma télé et je la regarde si peu).
- Alors vous n'avez pas besoin de ce câble. Vous remettrez votre prise péritel. Vous en avez une?
- Yes!
Je prends un décodeur, il m'en faut deux mais prudence, teste d'abord celui-là.
Bon, ça c'est fait. Passons à la peinture, les deux magasins sont dans la même zone. De pire en pire l'usine chez le Castor; je déteste y aller, ça ne m'amuse plus du tout. Des vendeurs censés vous conseiller,  dans les allées, et qui semblent fuir dès qu'ils vous aperçoivent prête à poser des questions. Une horreur! Foin de conseils, je vais me débrouiller (restons polie) toute seule. Je vais repeindre dès que le temps sera beau et sec, la porte de notre entrée commune. Surtout pas de peinture qui demande un nettoyage de pinceau au white spirit. Je veux à l'eau et tant pis si la couleur était au plus près de l'originale avec l'autre. Encore heureux qu'il y ait des descriptions étiquetées car j'avais oublié mes lunettes pour lire sur la boîte.




Je prends le pot que j'ai sélectionné et vais vers un vendeur-conseiller. Je patiente je patiente, il est occupé. Libéré, je lui montre le pot avec la couleur bleue sur le couvercle et un petit carré-échantillon d'un autre bleu sur la boîte et je lui demande :
- A votre avis, quel est le bleu de la peinture dans le pot (0_0), celle du couvercle ou celle de l'étiquette ici?
Pas de pot, il n'a pas la réponse et me dit :
- Vous n'avez qu'à regarder le nuancier au-dessus des pots.
Épatant je vous dis!
- Et la toile émeri, j'en trouve où s'il vous plaît? 
- Dans l'allée derrière vous.
Il fut un temps où ces vendeurs-conseillers m'accompagnaient pour trouver les articles demandés. Que nenni!
Je retourne dans le rayon, je recule le plus possible (dès que je lève trop la tête j'ai un vertige) pour voir tout en haut le fameux nuancier, il y est mais je n'y vois que couic! J'abandonne, je garde mon pot et j'espère que le bleu sera celui de l'échantillon sur la boîte et pas celui du couvercle.

De retour à la maison, épuisée. Mais, franchement, je crois que le plus dur est fait.