Photos d'hier!
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Que de noms célèbres sur cette affiche!
Georges Perros, André Malraux, Louis Pasteur, Christian Voltz (?)
Place de l'Enfer... (Dante, Rodin, Delacroix)
Mais aussi Victor Hugo :
"L'enfer est tout entier dans ce mot : solitude".
Mais aussi Victor Hugo :
"L'enfer est tout entier dans ce mot : solitude".
L'ambiance était printanière dans le centre ville et les terrasses ensoleillées étaient prises d'assaut. Ces jeunes filles avaient trouvé la solution : s'asseoir par terre. Celle de gauche avait une peluche tête d'éléphant avec une énorme trompe, sur la tête. Trop tard, pas pu la photographier.
Je rentrais tranquillement le long des quais... je ne m'étais pas reposée, le temps d'un thé; j'en avais mal aux gambettes. Ce n'était pas un temps pour les jambes cassées (0_0).
Le ciel de ce dimanche annonce encore une belle journée.
Écouté ce matin une intéressante analyse par Jean de Loisy, en compagnie de Alain Fleisher, des œuvres érotiques et des personnalités de deux artistes : Victor Hugo et Auguste Rodin, à propos de l'exposition (terminée) qui s'est tenue à la Maison Victor Hugo à Paris : Eros Hugo, entre pudeur et excès.
Passionnant.
Émission Les Regardeurs sur France Culture.
Pour conclure l'émission :
J. de
Loisy. - L’un des derniers livres – dont vous allez me rappeler le titre - que
j’ai lu de vous, était le récit d’un jeune homme à Sils Maria, qui tout d’un
coup devient l'héritier d’une collection tout à fait gigantesque.
A.
Fleisher.- En effet, ça s’appelle Effondrement. C’est le premier livre dont je
traite d’un sujet contemporain, parce que mes livres ont souvent été marqués
par une sorte de mélancolie, de l’Europe disparue. Mais il est question d’Art Contemporain
parce qu’en effet, ce jeune homme qui est pianiste, qui s’est éloigné de son
père, sous l’influence de sa mère, hérite de la plus grande collection d’art
contemporain qui soit, qu’il juge comme une accumulation de cochonneries, et qu’il
décide de mettre en vente. Ce qui provoque un soulèvement du marché de l’art. Attention, je ne parle pas du milieu de l'art mais du marché de l'art.
J’ai la plus grande admiration pour des artistes contemporains, par contre je
suis très critique par rapport au marché de l’art, c’est-à-dire, à l’art devenu
marchandise.
J. de Loisy.
- On peut dire que, ce dont on a parlé aujourd’hui, cette Odalisque de Victor
Hugo, ces dessins de Rodin, on en est bien loin ; ce sont les parties
les plus intimes du travail, celles qui n’ont été révélées que bien plus tard
en fait.
A. Fleisher.
– Et qui sont essentielles. Elles sont au cœur de la création artistique, elles
sont des moteurs. Et je pense que, un des moteurs de tout artiste c’est le désir,
qui peut prendre des formes différentes, mais le désir est essentiel. Sans
désir il n’y a pas d’art.