mardi 8 octobre 2013

Cela a fait du bruit dans Landerneau!


Journée épuisante sous un ciel léger d'un bleu insolent.
Je m'obstine, pire encore je m'oblige à des activités culturelles quand je n'ai qu'une envie, me lover dans un canapé à rêvasser. Mais, je rêvasse à longueur de journée.
Me suis décidée à aller voir l'expo Miro qui se termine à la fin de ce mois après avoir attiré des milliers de (faux pour la plupart) amateurs de peinture contemporaine.
J'avais téléphoné auparavant pour me renseigner sur les jours les moins fréquentés, je craignais le pire malgré tout et je l'ai eu : deux groupes de très jeunes enfants visitaient l'expo avec leur institutrice devenue guide pour l'occasion, l'une d'entre elles parlait si fort que ça m'a gâché ma visite. Un visiteur à l'accent italien s'en est plaint auprès d'une "surveillante". Institutrice, surveillante, mais si, je parle d'une expo et pas d'un pensionnat!
Plaisir des yeux bien sûr, il y a tant (trop, ouille je l'ai dit) d'oeuvres à voir qu'il faudrait y passer des heures et s'attarder sur seulement quatre ou cinq et je n'ai pas l'intention d'en parler, mon cerveau est vide (vidé?) ce soir; je l'ai déjà dit maintes fois : la peinture ne se commente pas.  Alors je dis, j'aime, puis comme cette chère Marie Bashkirtseff en parlant d'une visite à Tolède et allant au plus pressé : "(consultez les guides)"!
"Le palais affecte la forme du gril de saint Laurent (consultez les guides), ce qui lui donne l'air un peu caserne, excusez du mot."
Pour remplacer les guides justement, suivre le lien de "L'arlequin"!

Cet Automobiliste à moustaches pourrait servir comme Jeu des 7 erreurs pour les enfants (j'en ai trouvées dix, je suis une enfant, je resterai une enfant, comme Miro!).



Un rapide tour dans cette ville que je ne connais pas en sortant de l'expo.






Tout était calme, pas un bruit dans Landerneau!  "L'expression proverbiale « Cela va faire du bruit dans Landerneau » renverrait au tintamarre qui y était donné sous les fenêtres d'une veuve trop vite remariée."

Au retour j'avais une bonne heure de route à faire et je décidais de faire un arrêt dans un lieu où j'avais des souvenirs d'enfance. Mais une fois de plus j'ai confondu le nom d'un bled avec un autre et j'ai atterri dans la campagne profonde. Du coup plus envie de m'attarder mais je ne trouvais plus la route pour retrouver la voie express. Mon GPS a eu son utilité!

Ce soir, Stendhal ne me contredira pas, il est temps que je repose mes gambettes!

Florence, 27 septembre 1811.
Je rentre à midi de ma tournée du matin. C'est le régime qui convient pour le repos des jambes et des yeux. J'ai toujours les jambes fatiguées depuis que je suis en voyage.
Il faut : café à huit heures, sortir, à midi déjeuner, à six dîner, promenade, une heure où je m'ennuie, et opéra".
 
Stendhal, Journal.