mardi 30 août 2011

Insoutenable légèreté de l'air

Je suis en train de m'enfoncer dans de tristes pensées...

Bon, il faut réagir, penser à autre chose, le ciel est magnifique aujourd'hui et l'air est exquis. Soyons légère.
Enfilons un pantalon clair et des chaussures pour une marche aérienne! Maman!!!! Un papillon de nuit dans ma socquette. Bien fait pour moi. Ça m'apprendra à laisser traîner mes socquettes au lieu de les mettre dans la machine à laver tout de suite.


Je prends un chiffon et avec précaution, je recouvre la bestiole et l'emporte avec la socquette. Je secoue le chiffon dehors au-dessus du toit de zinc. Bizarre, pas de papillon. Je retourne voir mes baskets, il est là, scotché. Beurk! J'ai horreur des papillons de nuit.


Hop, deuxième opération-chiffon réussie.
.../...
Mes pas me dirigent vers cette terrasse ensoleillée, je n'ai que la passerelle à traverser. Il est 12 h 30.


La terrasse est pleine, zut, je voulais déjeuner devant la rivière, quoique marée basse, c'est moins bien. Mais, je découvre à l'arrière du bistrot un patio charmant. C'est vraiment divin de vivre ici. Un coin de ciel bleu, un petit coin de paradis.


Je pensais commander une salade et finalement j'ai mangé du lapin:) à l'estragon fort bon.
Je lis le JDD en prenant mon café.



Je suis déçue par la nouvelle formule du JDD. Bon, c'est encore l'été, espérons qu'à la rentrée ce sera plus consistant.

Il est 14 heures, je traverse la passerelle dans l'autre sens. Bientôt trois ans que je vis ici, j'avais bien repéré ce petit bistrot avec sa terrasse devant la rivière, je me promettais d'aller y prendre un café. Voilà, c'est fait, j'y ai déjeuné, c'est pas cher, j'y retournerai, même en hiver, l'intérieur est chaleureux, avec une grande photo dédicacée de Dan Ar Braz.
Ici avec Jean-Jacques Goldman.

22 h 15. Vu My Blueberry Nights de Wong Kar Wai.
On dit que ce n'est pas un très bon WKW. Je ne suis pas d'accord même s'il est plus facile d'accès que d'autres de ses films, j'ai aimé la mélancolie des personnages. Et puis, ces flous, ces chevauchements d'images, ces ralentis qui sont la marque de ce cinéaste. La bande son est géniale. J'ai beaucoup aimé. Je m'attendais à voir quelque chose de violent et j'ai vu de la poésie.



"Cher Jérémy,
Ces jours-ci j'ai essayé de me défier des gens.
Je suis contente d'avoir échoué."