vendredi 12 mars 2010

L'Apologie de Socrate

La mort de Socrate, tableau de David


J'ai eu du mal cette semaine à "soutenir" mon attention sur Platon dans les NCC et il n'est que de lire les commentaires de ce jour sur la dernière émisssion pour voir que çà vole tout de même assez haut pour une philosophe de pacotille comme moi!
Mais il me reste toujours quelque chose à tirer de ces émissions, suffisamment pour me nourrir et m'enrichir, ne serait-ce que cette phrase de Socrate :
"Philosopher c'est apprendre à mourir", bien qu'en même temps il dise, qu'il n'est aucune autre façon de passer l'existence que, justement, de vivre mieux et de continuer à philosopher jusqu'à son dernier souffle.

La vie sans examen, c'est-à-dire sans philosophie n'est pas vivable, Socrate est formel là-dessus. Son discours est souvent suicidaire. S'est-il suicidé? Pour un philosophe je pense que le suicide est possible, sur le principe de liberté. Et sur ce point là je suis très philosophe!

"Pour Socrate, le suicide n'a rien d'humiliant. Il préfère mourir plutôt que de faire ce qu'on exige de lui, et qui paraîtrait cent fois meilleur que la mort à la plupart d'entre les mortels d'alors aussi bien que d'aujourd'hui, à savoir: travailler pour gagner sa vie; se taire; s'exiler."
Josette Lanteigne, collaboratrice à l'Encyclopédie de l'Agora.

Vite, j'ai besoin maintenant d'un bon bol d'air sur le chemin de halage le long de la rivière.

Sur le chemin de halage