vendredi 14 septembre 2012

Jour 6

Vendredi 14 septembre.
23 h.

Ce fut une bonne journée. Matinée : dans le centre de la station, un tour rapide au Marché près des Halles. Des produits du pays charentais, sinon tous les marchés se ressemblent. J’ai acheté un livre sur l’histoire de Saint Palais, avec plein de photos de cartes postales anciennes. J’apprends que Danielle Darrieux d'origine bordelaise y possédait une villa. La villa Rol Mic débaptisée par Henri Decoin son mari elle devint la villa Honey Moon (Lune de Miel)



« Lorsque, après une journée bien remplie, le soleil s'immerge lentement dans l'Océan et envoie comme à regret ses derniers feux sur les Pierrières et le pont du Diable dont il aura été le compagnon du jour, celui ou celle qui vient ici pour la première fois ne peut manquer de se poser une question simple : quoi de plus beau ? » Envoûtés dès l'adolescence par cet ensemble de plages, de rochers et de forêts mêlés face au spectacle de l'Océan en perpétuel renouvellement, Annie-Paule et Christian Félix vont nous faire partager leur plaisir et leurs recherches et nous faire aimer l'histoire de Saint-Palais et de la Grande Côte ! C'est au rythme lent du tramway, créé dans les dernières années du XIXe siècle, que nous visitons les lieux, de la Belle Époque à aujourd'hui… Bonne balade?! »
4e de couverture.

Puis je suis allée prendre mon café à la terrasse du Dransard qui semble être le Sénéquier du coin… avec un peu d’imagination. On vient s’y asseoir pour voir autant que pour être vu. On reconnaît les habitués et les touristes. J’aime son ambiance, j’y suis allée chaque jour et le ristretto y est exquis et pas cher : 1,60 € !!! (Sûrement moins cher que chez Sénéquier)!

Déjeuner Chez Bob, j’avais déjà l’impression d’être une habituée, la serveuse m’a reconnue et donné une bonne table au bord de la plage. J’avais le temps de savourer la vue, mon départ au golf de La Palmyre était à 14 h 50. Le ciel était un peu couvert.

Chez Bob
Crédit photo ici.

Au golf j’ai joué avec un couple et un autre partenaire, nous étions quatre ; la partie fut plus longue mais agréable. Coïncidence, le partenaire seul était Breton, Rennais; un médecin. Il m’a raconté qu’il avait fait son internat à Brest et qu’il connaissait bien Quimper. Il n’arrêtait pas de fumer, était très décontracté et drôle. Il ressemblait à Michel Constantin, un visage de boxeur ! Au départ d’un trou il rate son coup et part complètement à gauche dans les pins, il ramasse son tee et annonce : c’est un coup de Mélenchon. J’éclatais de rire. J’attendais le coup où il partirait complètement à droite et je pourrais alors lui lancer : là, c’est un coup de Le Pen. Mais je n’ai pas eu ce plaisir.

Je suis rentrée à l’hôtel ravigotée malgré mon jeu toujours aussi irrégulier, tel qu’il est depuis des semaines. Je songeais que je devais reprendre la route du retour le lendemain alors que je commençais à me sentir bien. Et si je restais une journée de plus ? Ce serait mieux de rouler le dimanche. A mon arrivée on avait insisté pour me dire que ce serait jusqu'au samedi, l'hôtel devant être complet pour le week-end. Je vais à la réception et demande si cela serait possible. Ça l’est. Je remercie en précisant : je suis invitée à dîner demain soir, donc ce sera seulement chambre et petit déjeuner. Ce n'était pas vrai, je n'avais d'invitation à dîner mais je n'avais pas envie pour le dernier soir d'un repas qui m'aurait encore déçue.