lundi 10 septembre 2012

Jour 2

Lundi 10 septembre.
18 h 30.

Nuit d’insomnie avec migraine qui ne m’a pas quittée. Je me demande comment je peux m’activer avec ce mal de crâne qui ne passe pas avec les médicaments. Pris le petit déjeuner au Domaine. Vraiment pas terrible ce qu’ils proposaient au buffet. Puis j’ai bouclé ma valise et suis allée régler. Je dois dire que la propriétaire a tout fait pour tenter de me retenir, de me faire plaisir ; elle était charmante ce qui me culpabilisait d’autant plus. Elle ne m’a pas facturé le petit déjeuner et m’a facturé la nuit sans prendre de dédommagement.

Ensuite j’ai déposé mes bagages à l’autre hôtel, la chambre n’était pas prête avant 14 h et il était 11 h. Je suis partie à Royan ; meilleure impression que l’année dernière. J’ai déjeuné sur la promenade du port, beau temps; je suis étonnée de voir encore autant de touristes, beaucoup de retraités évidemment mais pas seulement. Je marche, je mange, je ne dors pas bien, tout m'est effort... Je suis un zombie.

Retour à l’hôtel, j’étais impatiente de voir ma chambre. Bof ! Déco à revoir, désuète, mais beaucoup de lumière et le balcon donne sur le parc, j’aperçois la mer, il n’y avait pas de chambre de libre face à la mer dans le bâtiment, magnifique. Normal, c’est déjà une chance d’avoir eu cette chambre en étant sur place, sans réservation. Je m’y sens mieux que dans le loft du Domaine. Je ne regrette pas d’avoir fait ce changement. L'endroit est superbe et l'architecture du bâtiment magnifique. On surplombe la côte.

Toujours cette migraine qui me tenaille. Je suis allée prendre un thé au golf de Royan, sans complexe et me suis installée sur la terrasse d'où l'on domine le 18e trou et l'arrivée des joueurs qui terminent leur partie.  Le temps de siroter mon thé j'ai  observé quatre parties. Pas un seul joueur ni joueuse n'a mis sa balle dans l'eau. Zut, ça va me mettre la pression. Ai réservé un départ pour faire neuf trous mercredi. Il a l’air beau et difficile, très vallonné, je vais être crevée à tirer mon chariot.
Sur la terrasse, des habitués qui sont dans leur fief. Je me sens étrangère mais pas intimidée. Il n'y a que des hommes! Le club house serait-il interdit aux femmes? On n'est pas à Saint Andrews pourtant. Le monde du golf est vraiment un monde à part!



De retour à l’hôtel. Me reposer ou faire une promenade? J'opte pour la promenade sur le sentier, le vent va peut-être diminuer cette pression, cet étau dans mon crâne.




Le lundi soir le restaurant de l'hôtel est fermé il va donc falloir que je sorte pour aller dîner. Ce sera léger, une assiette de langoustines ? Mais c’est presque dommage de manger des fruits de mer sans les accompagner d’un verre de bon vin blanc et avec ma migraine, impossible. Celle-ci semble s'être un peu apaisée.

Une douche maintenant…  va-t-elle me laver la tête?