Elle ploie sous le poids des fleurs et continue de bourgeonner, les feuilles ont pris un coup dur derrière les vitres après la semaine de chaleur. J'aurais dû la mettre ailleurs... Je pense qu'elle vit sa dernière saison, sa dernière repousse.
La vie sans voiture en ville n'est pas intenable. La mienne est chez le carrossier mais je suis intacte. Pfff! Elle n'a pas fait dans la dentelle la jeune automobiliste qui m'est rentrée dedans. Bizarrement, j'éprouve une certaine jouissance à être bloquée, pas d'excuse à chercher pour ne pas aller jouer au golf quand la flegme prend le dessus. Deux semaines pour lire, observer de ma terrasse le ciel, les oiseaux sur les toits, l'avancement des travaux au Prieuré, m'attarder dans les ruelles du centre ville dont certaines sentent un peu la pisse d'âne! Et cette fois, pas d'excuse non plus pour ne pas aller visiter le beau Musée de la Faïence à trente mètres de chez moi!
Regarder le ciel.
Observer les oiseaux.
L'avancement des travaux au Prieuré.
Chacun son tour, non mais!
Musée de la Faïence vu de l'autre côté de Locmaria (Cap Horn).
Franchement, ai-je besoin d'une voiture en ayant ces merveilles à deux pas...?