J'écris pour moi bien sûr, enfin, je ne suis plus si sûre. Au moment où je m'interroge - de plus en plus souvent - sur l'intérêt de poursuivre, je reçois ce matin cette douce injonction et je remets à plus tard l'échéance.
Et puis, ce matin encore, ces mots dans un autre mail, d'une autre amie :
"Tu me manques Xxxxxxx et j'ai hâte de te voir."
C'est bon de savoir qu'on vous aime, quand l'éloignement géographique ne permet pas d'autre rapprochement.
Quand je ne suis plus sûre de rien, que le doute s'installe, les amis se manifestent, comme s'ils sentaient que j'allais me noyer.
Photo : René Maltête
Ecrire ici m'aide parfois à sortir la tête de l'eau, mais j'ai besoin que cette "tête" soit emplie d'autre chose que de mots pour "enchairir" cette écriture.