dimanche 3 avril 2011
Max Frisch
Sur Arte soirée thématique consacrée à Max Frisch, avec un film de Volker Schlöndorff : Homo Faber puis un documentaire, Max Frisch, citoyen avec un portrait de l’écrivain engagé.
Le Journal 1961-1972 de Paul Nizon (encore lui) commence ainsi :
24 mars 1961, Zurich
Rencontré Max Frisch dans la rue. Quel choc de le revoir ! La réalité romaine, subitement là ; ma situation personnelle difficile et l’importance spécifique que revêtait Frisch dans cette conjoncture. Etc.
Il me donne rendez-vous à la Kronenballe. Vingt-deux heures, longue table. Frisch et Dürrenmatt sont assis face à face comme deux dirigeants syndicaux, c’est de la politique littéraire.[…]
Et s’il commence ainsi son Journal, il le termine encore avec Max Frisch :
25 décembre 1972, Zurich
[…]
Il faudrait quand même qu’un jour je tire au clair mon contentieux avec Frisch.
Maintenant, cap sur le présent, sur le récit, sur la fiction.
Paul Nizon parle de Max Frisch tout au long de son Journal, parfois avec empathie, d’autres fois avec un zeste d’amertume mais toujours avec respect voire reconnaissance. Il faut dire que Frisch ne craignait pas de le bousculer!
Je ne vais pas rater cette soirée, je vais pouvoir vérifier si l’image que je me suis faite de Frisch à la lecture du Journal de Nizon ressemble à celle que je vais voir. J’ai des doutes !