Le quotidien, depuis des semaines : pluie, vent, grêle, tempêtes.
Ici, il n'y a pas eu mort d'homme, heureusement. Les dégâts sont énormes et j'ai bien fait de ne pas renouveler mon abonnement cette année! Deux après-midi par mois, toute une année, je n'en pouvais plus. Les dernières semaines, je ne faisais que barboter rapidement dans la piscine, puis lecture d'une heure dans la salle de repos et contemplation insatiable de la baie; puis je quittais rapidement le centre pour faire une promenade au bord de la mer, avec une jouissance accentuée par l'ennui que je venais d'éprouver à la thalasso. Le plaisir du début était devenue une corvée*, presque une appréhension, à l'idée de côtoyer cette population qui venait faire des cures de quelques jours, d'une semaine, pour moult raisons : se ressourcer, perdre du poids, ou autres... peut-être aussi dans l'idée de faire une cure jouvence? Utopie! Leur programme de la journée en main : massages, enveloppements, gym aquatique, trois ou quatre soins dans la journée, pendant six jours. Épuisant! Un autre genre d'usine avec des soins à la chaîne et un personnel souvent las et on le comprend.
* Le plaisir est dans la rareté.
"La rareté du fait donne du prix à la chose" (Jean de La Fontaine)