jeudi 3 novembre 2011

Journal

Mercredi 2 novembre.

Rien. Tuer le temps. Médiathèque l'après-midi. Agacement d'être obligée d'être accroupie pour trouver les ouvrages qui m'intéressent. Pourquoi ces auteurs sont justement sur l'étagère qui est au ras du sol! Je m'assois par terre et je bouche le passage. M'en fiche. Ça ne devrait pas exister les étagères au ras du sol!
Emprunté deux livres : La rue profonde de Paul Gadenne et L'écriture même : à propos de Barthes de Susan Sontag. Pas trouvé L'Empire des Signes de Barthes que j'ai envie de lire. Il existe dans la collection "Points", je pourrais l'acheter.

Regardé le soir soir un film de Wong Kar-Waï : Happy Together. Un film noir, désespéré avec des images sublimes.

Me suis couchée.  J'ai commencé le petit livre (60 pages) de Sontag sur Barthes.
"Il se donnait toujours à fond à ce qu'il écrivait; il était toujours concentré, ardent, infatigable. Cette étourdissante inventivité ne semble pas être un simple attribut des extraordinaires pouvoirs de Barthes, en tant qu'intellectuel et en tant qu'écrivain. Il semble presque avoir valeur de parti pris, - comme s'il s'agissait d'un impératif du discours critique. "La littérature est comme le phosphore", écrit-il dans son premier livre, le Degré zéro de l'écriture, publié en 1953; "elle brille le plus au moment où elle tente de mourir"."

La couverture représente MU, le vide
(Roland Barthes, l'Empire des Signes)


J'ai éteint la lumière, j'ai essayé de faire le vide, j'ai fait le plein de larmes. Sans raison ou, pour trop de raisons.
Nuit tourmentée.

Donc le Goncourt a été attribué à Alexis Jenni pour l'Art français de la Guerre.
Le Renaudot à Emmanuel Carrère pour Limonov.