Hier soir vu la deuxième partie du Regard Aveugle de Fayçal A. Bentahar.
La première partie m'avait touchée : beauté des images, des personnages et du regard généreux du cinéaste.
Moi aussi j'aime "le petit cinéma" surtout quand il est Grand.
Émotion, des séquences magnifiques : beauté du carreleur philosophe; la conversation sous l'arbre "aux oiseaux", la solitude de l'aveugle "musicien"... les couleurs de la terre marocaine... il y a tant à dire.
La seconde n'a fait que conforter mes premières impressions.
Je ne saurai pas en parler savamment et puis tout est simplement beau.
Mais c'est déjà trop dire que d'en parler. Le silence s'impose, place au regard... ouvert. Film lumineux.
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"Un jeune vidéaste tangérois, traverse une période de spleen et manque d'inspiration, suite à une rupture sentimentale. Remettant en question son désir même de filmer sa propre ville, il va être poussé par des amis à retourner au Sud, plus précisément à Agdz, un village de la Vallée du Drâa, où jadis le tournage d'un premier film autour d'une fille aveugle, vira à l'échec.
Voyage incertain, ouvert, s'écrivant au fur et à mesure d'un devenir hasardeux, ce retour s'avère pourtant un cheminement où la rencontre avec sa propre solitude, la nature et l'amitié des autres devient, et pour son regard, et pour son désir de cinéma, rédemptrice, bien que sous un angle tout à fait imprévu..."
(Source Cinémathèque de Tanger)
Fayçal A. Bentahar a mis en ligne gracieusement Le Regard Aveugle... pour le plus grand plaisir des yeux :
Fraction 1
Fraction 2
"La beauté est vérité, la vérité beauté" (Keats)