Quel sentiment étrange : j'écoute Pascal Bruckner parler de sa dernière publication dans La Grande Librairie, La Maison des Anges* et au même moment, près de l'église "sur la place où tout est tranquille, où pas même ne paraît un chien", j'aperçois la Maraude et la queue des Sans Abris qui viennent pour boire une soupe pour se réchauffer.
La réalité dépasse la fiction. Les "créatures de l'ombre" de Bruckner existent; ils sont là près de chez moi et je ne veux pas occulter cette misère.
* "Énorme ? Oui. Outrancier ? Aussi. Sujet à polémique ? Bien sûr. Et pourtant, le lecteur entre sans effraction dans cette Maison des Anges. Qui a le mérite et la vertu d'appuyer là où ça fait mal, et de mettre en lumière l'ambivalence et l'hypocrisie de tous, des cyniques aux charitables, des bobos aux humanitaires... ".
Que suis-je dans cette liste?