jeudi 5 mai 2016

Journal

Lundi 2 mai.
Chez un spécialiste : mauvaise nouvelle mais pas dramatique. Je m'y attendais. Pas de surprise pour moi. D'où ma promenade pour "évacuer".

Mardi 3 mai.
Chez ma généraliste : mauvaise nouvelle mais gérable (pas de traitement médicamenteux c'est déjà ça). Rien à voir avec la précédente. Et puis, elle est tellement adorable que j'accepte de mettre en pratique ses prescriptions. Mais, pourquoi m'a-t-elle dit, d'un ton à la fois protecteur et autoritaire avec son doux regard : "vous devez vous préserver maintenant". Maintenant?... et à l'heure de votre mort ainsi soit-il (0_0). C'était bien une prière que nous disions à la messe à la lointaine époque de ma jeunesse ?! J'ai bien compris que dans ce maintenant, il y avait mon corps (ceci est mon corps ceci est mon sang, hi hi, j'ai des restes hein maman), qui se fragilise de plus en plus. Shit!

Mercredi 4 mai.
Farniente  terrasse sous le parasol. Commencé un livre de Christian Oster - un écrivain que j'aime Dans la cathédrale. 140 pages que je vais dévorer et que j'ai déjà bien entamées. Emprunté également à la médiathèque, du même auteur : En ville.
Re chez le spécialiste : instaure un traitement, que je suivrais... ou pas. J'en ai assez des effets secondaires! En quittant son cabinet, noir, je suis éblouie par le soleil. Il me réchauffe. Me dire que tout va bien puisque je n'ai pas eu de vertiges depuis... cinq mois! Le seul traitement acceptable et dont je supporte les effets indésirables c'est celui qui espace les crises.
Le long week-end de l'Ascension commence sous un ciel bleu. Enfin! Oublions le golf pour le moment, sans oublier ce(lui) qui s'y réfère. J'ai le temps de rêvasser. Je n'ai pas envie de chasser de mes pensées, l'absent. Qu'en penses-tu mon Aimé? Rien? Tu ne me réponds pas. Tu ne me réponds jamais! (Évidemment).

Revu ce soir Le Voyage en douce. J'en parlais ici. Je réitère : un "voluptueux voyage". Je pourrais le revoir encore, avec autant de plaisir.

Jeudi 5 mai : Ascension.
10h45. Le téléphone sonne. Vite j'essore mes cheveux (0_0). Je rappelle. J'ai la voix éraillée. Je n'avais parlé à haute voix qu'aux toubibs ces derniers jours. Je perds ma voix à ne plus parler. Tant pis pour ma voix. J'entends la sienne, un ami. Tant mieux. Je souris. Je ris. Ma journée va être ensoleillée et ma voix peut-être se (d)érailler?

14h30. Je pars faire la balade que j'avais prévue dès mon réveil. (Reportage demain...)

Moins douloureux mon bras ce soir.